Sur le côté gauche de la caserne, un magasin à poudre est établi. Un magasin plus petit pour des munitions d’infanterie se trouve dans l’extrémité droite.
En poursuivant par le couloir central et en passant à côté de l’atelier de chargement, on débouche sur la rue du rempart bas. Celui-ci est organisé pour des fusiliers et des pièces d’artillerie légères. Ces emplacements sont partagés en deux par une traverse enracinée dans le massif de la caserne.
L’armement se décompose comme suit:
En 1893, l’armement se composait de:
Sur le cavalier
Sur le front de tête
Sur les flancs du rempart bas
Deux ponts roulants de vingt tonnes sont amenés de la chefferie d’Epinal pour la mise en place de la tourelle de 75mm dont les éléments arrivent en gare de Feignies en mai, avec trois mois de retard sur le calendrier défini en janvier 1914. Fin juillet 1914, le montage de la tourelle se termine.
Ces travaux constituent les seules modernisations apportées à l’édifice avant le
début de la première guerre mondiale.
A la libération, en septembre 1944, le fort sera le théâtre de combats sporadiques entre Résistants et soldats allemands qui s’y sont retranchés.